Le Directeur Général de Quipux Afrique, expert des systèmes de transports intelligents (STI) à entretenu la première promotion du Mastère professionnel « Transport et aménagement Urbain » sur « les Plateformes de services de mobilité », le mardi 30 juin 2020 au Centre d’éducation à distance de l’ENA. Cette promotion du Mastère professionnel « Transport et aménagement Urbain » composée de 18 auditeurs dont 05 femmes a effectué sa rentrée officielle, ce lundi 27 janvier sur le site sud de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny (INP-HB). Ces Cadres et décideurs ivoiriens issus des secteurs public et privé ont été recruté à l’issue d’un processus d’Admission très compétitif et sélectif.
Financé par la Banque Mondiale, dans le cadre du Projet d’Intégration Port-Ville du Grand Abidjan (PACOGA), ce Mastère Professionnel est une formation technique et managériale de haut niveau qui aborde les concepts et préceptes contemporains de la mobilité ainsi que l’usage des outils au service de la planification, de la pratique des projets et de leur opérationnalisation.
Le programme pédagogique se structure en 10 modules d’enseignement en présentiel (1 semaine par mois) suivi d’un Séminaire « Ville à Construire ». Le Mastère est par ailleurs sanctionné par la soutenance d’une thèse professionnelle entre 15 et 18 mois après le démarrage de la formation.
Pour ce début de formation, les auditeurs ont l’honneur de suivre un module sur la Stratégie d’aménagement et management du projet urbain, chapeauté par M. JJ. Brac de la Perrière, Directeur du Mastère Spécialisé Aménagement et Maîtrise d’Ouvrage Urbaine de l’École nationale des ponts et chaussées.
Ce programme de formation ambitieux piloté par Monsieur KONIN Athanas et Monsieur Jean-François SEMPERE (Directeurs académiques) est animé par une équipe pédagogique composée d’enseignants-chercheurs, de professionnels de l’INP-HB et de l’École nationale des ponts et chaussées (Paris, France). Ceci en vue d’assurer un enseignement de haut niveau en prise directe avec les besoins de la profession et du Grand Abidjan.
Plusieurs
fois interpellé sur la résurgence des accidents de la route, et maintes fois
monté au créneau à travers la sensibilisation et la répression des
automobilistes indélicats, le ministère des transports a décidé de passer
à une autre étape: dépoussiérer le textes régissant le processus
d’obtention du permis de conduire par l’implication de tous les acteurs qui en
font son environnement, principalement les auto-écoles.
C’est l’enjeu d’un atelier consacré à la reforme du permis de conduire et ouvert le jeudi 25 juin 2020 à l’Hôtel Belle Côte, à Cocody sous la houlette de la Direction générale des transports terrestres et de la circulation (DGTTC) qui veut ainsi accompagner significativement le ministère dans la mise en œuvre d’une stratégie efficiente contre les accidents de la route.
Il s’agit de
«réunir les auto-écoles autour d’une plateforme d’échange afin de discuter des
problèmes inhérents à l’obtention du permis de conduire aussi bien la formation
de base que l’évaluation des candidats au permis de conduire», a expliqué à
Acturoutes, le Directeur général des transports terrestres, Romain Kouakou.
Les travaux
réunissent des experts de différentes structures sous tutelle du ministère
ainsi que des opérateurs techniques intervenant dans la délivrance du permis (Quipux
Afrique, SONEC Africa, Biomedical …). Le brainstorming devrait aboutir à un
projet d’arrêter sur les conditions d’ouverture et d’exploitation d’une
auto-école, un mécanisme de suivi du parcours des apprenants dans les
auto-écoles et un système fiable d’évaluation des futurs conducteurs.
Se
débarrasser de textes «caduques»
Les réflexions partent d’un ensemble d’insuffisances identifiées à savoir: le
manque d’encadrement des candidats au permis de conduire par le ministère de
tutelle, le faible niveau de professionnalisme des auto-écoles et surtout
l’inadaptation des textes réglementaires régissant la formation des candidats
au permis de conduire. En effet, les textes en la matière datent de 1987
et méritent d’être adaptés à l’évolution du contexte et des pratiques marquées
par l’innovation technologique et la révolution numérique.
«On a des arrêtés
qui sont caduques. On ne peut pas être dans un pays émergent avec des
auto-écoles rétrogrades. Il nous faut une réforme qui est à la hauteur
des ambitions du pays», a souligné Ahmed Diomandé, Directeur de cabinet du
ministre des transports, appelant les participants à «une analyse très profonde
de la situation».
Achever
une réforme entamée en 2014 Ce
n’est pas faute d’avoir essayé. En 2014, une réforme a instauré en Côte
d’Ivoire les Centres de gestion intégrée (CGI). Des guichets informatisés à
travers lesquels la sécurisation de la délivrance du permis de conduire et son
caractère infalsifiable ont été renforcés. A cela s’ajoute la réactiviation de
la commission nationale de suspension du permis de conduire et l’avènement de
la police spéciale de sécurité routière. Selon la DGTTC, un programme unique de
formation dans les auto-écoles a été élaboré.
Pour le Directeur
général de Quipux Afrique, opérateur technique exploitant les CGI, Ibrahima
Koné, cet atelier est la suite logique des innovations technologiques
introduites dans la délivrance du permis de conduire.
«Avec
l’assainissement des auto-écoles, point d’entrée de l’ensemble du dispositif,
la boucle se referme. C’est un processus d’amélioration continue. C’est
ensemble que nous allons relever tous ces défis », a-t-il confié à
Acturoutes.
La Côte d’Ivoire,
comme bon nombre d’autres pays, subit une saignée de ses ressources humaines
due aux drames sur les routes. Ces cinq dernières années, on a enregistré une
moyenne annuelle de 10 000 accidents de la circulation entrainant environ
800 morts, selon l’Office de sécurité routière (OSER).
Les études
établissent que le facteur humain est la cause à plus de 90% des cas
d’accidents. Il y a donc urgence à mettre la pression sur les automobilistes
formés au rabais.
C’est ce pourquoi
plaide M. Romain Kouakou qui affirme qu’en «agissant sur les autos- écoles et
sur les textes, on peut avoir une filière du permis de conduire plus
améliorée».
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